Le Grand Raid, c’est l’événement sportif de l’année à La Réunion. Plus de 6000 concurrents se sont élancés cette année sur les sentiers de l’île, avec un objectif : arriver au stade de La Redoute. J’ai remonté le parcours pour retrouver Michel, le fondateur de Zotcar, qui m’a proposé de vivre le Grand Raid de l’intérieur en suivant la #TeamZotCar*.
Rejoindre le Stade de La Redoute, à Saint-Denis, c’est l’objectif des quelque 6000 concurrents qui ont pris le départ de l’une des quatre courses du Grand Raid.
En effet, l’événement connu sous le nom de « Grand Raid » regroupe en réalité plusieurs épreuves: La Diagonale des fous, avec ses 165 km et 10 000 mètres de dénivelé, le Trail de Bourbon, qui compte 111 km, la Mascareignes avec ses 65 km, et enfin, l’épreuve en relais sur, 185 km, le Zembrocal.
Cette année, pour sa 26e édition, la course possède un parcours similaire à celui de l’an dernier, pour permettre aux traileurs de « se juger et se jauger », expliquait Robert Chicaud, le président de l’association Grand Raid.
Jeudi 18 octobre, à 22 heures, ce sont ainsi plus de 2600 concurrents qui se sont élancés pour parcourir la Diagonale des fous, l’épreuve reine qui traverse l’île, de la capitale du Sud à Saint-Denis, en passant par Cilaos, le Maïdo ou encore le cirque de Mafate.
Une ambiance 100% créole sur les sentiers
Pour aider les raideurs à tenir le coup, plus de 1.800 bénévoles sont répartis sur le parcours, sans compter les spectateurs, que l’on rencontre sur les sentiers. A La Grande Chaloupe, l’accueil se fait même en musique, avec Bruno de Vavanguèr. Mais ce qui compte, c’est de reprendre des forces. Au cours du week-end, ce sont ainsi 9,5 tonnes de denrées alimentaires qui seront distribuées aux raideurs, dont près de 14 000 bananes et 800 kg d’oranges.
L’une des dernières difficultés de ce sentier, c’est le chemin des anglais, un chemin pavé qui relie La Possession à La Montagne. Ce sentier qui date du 18e siècle a été baptisé chemin des anglais car il a été utilisé par les anglais, lorsqu’ils ont débarqué à Saint-Paul et attaqué Saint-Denis, en 1810.
Au « ravito » de Sans Souci
Après Sans Souci, on retrouve Michel, qui court le trail de Bourbon. Il est 19h30, et il court déjà depuis près de 24 heures. Alors quand je lui demande comment ça va…il tique un peu. « J’ai été malade ce matin, j’ai bien cru que j’allais abandonner au Maïdo, mais l’équipe était là pour me remonter le moral. Maintenant, j’arrête de penser au chrono, je veux juste finir », confie-t-il avant d’aller se faire masser. Après une deuxième nuit dehors, Michel est arrivé à 10 heures du matin à La Redoute, après 37 heures de course.
C’était la première fois que je suivais le Grand Raid de cette manière. J’ai été marquée par cette expérience, impressionnée par le courage et la détermination des participants. Leurs sourires devant la caméra, alors que certains étaient vraiment affaiblis, les encouragements des gens sur les sentiers, le dévouement des bénévoles… ces moments resteront gravés !
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